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Pourquoi choisir une plateforme de supervision interopérable et ouverte ?

Article d'expert

Critère essentiel dans le choix de la solution de supervision : ses capacités d'interopérabilité et d'ouverture. AREAL fait le tour du sujet en quatre questions avec Aymeric DUBLED, ingénieur commercial et responsable grands comptes.

Question 1 : Peux-tu nous dire ce que l’on entend par solution ouverte et interopérable dans le monde de la supervision ? 

L’interopérabilité d’une solution de supervision est sa capacité à fonctionner avec différents produits (matériel) ou systèmes (plateformes logicielles), existants ou futurs, sans restriction d’accès ou de mise en œuvre.  
Pour être interopérable, le logiciel de supervision doit s’appuyer sur des standards ouverts c’est-à-dire des moyens de communication, d’interconnexion ou d’échange de données dont les spécifications sont connues et accessibles à tous. Dans le monde de l’automatisme et de la supervision, on parle de protocoles de communication – pour échanger avec les automates, régulateurs, IoT, etc. - ou de connecteurs informatiques - pour échanger avec des plateformes tierces : GMAO, SIG, MES, ERP, validation de données, plateformes d’IA, etc. - ouverts et standardisés. 
 

Question 2 : Quels sont les avantages d’une plateforme ouverte et interopérable ?   

Aujourd’hui, le besoin d’interconnexion des systèmes est crucial afin d’optimiser la gestion de ses actifs et son efficacité opérationnelle. 
Choisir une solution de supervision ouverte et interopérable, c’est en faciliter l’intégration au sein du système d’information de son entreprise. C’est aussi la garantie de pouvoir s’adapter à n’importe quel environnement matériel ou logiciel. Il est révolu le temps où le logiciel de supervision pouvait mener sa propre existence, seul et dans son coin ! Il faut également que cette solution de supervision soit capable de s’ouvrir vers de nouvelles technologies avec un minimum de contraintes. Je pense notamment à l’IoT en plein essor. 
 

Question 3 : Concrètement, quels sont les standards d’interfaçage les plus couramment rencontrés ? 

Avant toute chose, il est important de souligner qu’un logiciel de supervision assure deux fonctions essentielles. L’une consiste en la collecte de données auprès de diverses sources avec la possibilité d’interagir (pilotage) avec elles. L’autre pour l’échange de données avec des systèmes tiers, le plus souvent des plateformes logicielles, par la mise à disposition de ses données temps réel ou historisées avec la possibilité de recevoir des informations de ces mêmes systèmes. 
Les connecteurs ouverts et standardisés peuvent être les mêmes dans les deux situations : OPC UA (client et serveur), Webservice (client et serveur), base de données (lecture et écriture), Modbus TCP (maître et esclave), fichiers à plats (génération et lecture), etc. Parmi les protocoles de communication normés ou standardisés, je peux citer le DNP3, l’IEC-60870-5-101/104, ou encore le protocole Bacnet. Ils correspondent en général à un métier en particulier. 
Lors de la rédaction d’un cahier des charges pour l’acquisition d’un logiciel de supervision, il est d’ailleurs important de ne pas oublier d’y mentionner ces éléments, de façon exhaustive. Ceci pour que la solution proposée soit la plus ouverte possible et afin de ne pas se retrouver coincé dans le futur.  
 

Question 4 : La plateforme Topkapi répond-elle aux besoins d’ouverture et d’interopérabilité ? 

L’ouverture et l’interopérabilité sont dans l’ADN d’AREAL depuis toujours. Pour preuve, l’ensemble des connecteurs ou protocoles cités précédemment sont disponibles avec la plateforme logicielle Topkapi. Nous allons même plus loin en développant en natif de nombreux protocoles de fabricants de matériel qui ne sont pas normés ou standardisés. Notre philosophie est de simplifier le plus possible le paramétrage des applications pour nos clients. La pérennité de nos solutions et leur adaptation aux nouvelles technologies sont une préoccupation de tous les instants.